SHABAZZ, LES ANOUS, LES SEMITES ET LES NEGRES DANS LA VALLEE DU NIL. Genèse d’une aliénation impossible à soigner.


SHABAZZ, LES ANOUS, LES SEMITES ET LES NEGRES DANS LA VALLEE DU NIL

 

Genèse d’une aliénation impossible à soigner

 

 

Par

JP.KAYA

SHABAZZ est conscient que pour espérer faire entendre son point de vue réactionnaire de larbin des Négriers Arabes, pour  permettre à l’Islam de s’imposer partout en Afrique contemporaine, dans le but d’arabiser les sociétés africaines, il est obligé de mentir à outrance, et pour cela il n’hésite pas à attribuer à C.A DIOP lui-même le Père de l’Ecole Afrocentriste africaine contemporaine, des idées et des convictions qui lui sont absolument étrangères, ou encore de tenter de falsifier l’Histoire pour faire accepter l’idée que le BAQT qui déclencha la Traite Arabe, n’a jamais existé comme la Traite elle-même à peu de choses près. Nous allons donc commencer notre travail de démystification du discours de la secte des SHABAZZIENS, par rétablir ce C.A DIOP a réellement dit à propos des ANOUS et des SEMITES, avant de l’étendre plus tard sur tous les sujets qui le méritent.

I- LE POINT DE VUE DE C.A DIOP SUR LES ANOUS ET LES SEMITES

D’après SHABAZZ :

« Dans la controverse opposant la prestigieuse Ecole Shabazziya et la déclinante Ecole Afrocentrique menée en France par JP Kaya, nous (ISA) avons eu à rétablir des vérités historiques indestructibles : dévoilement de la vision cheikh anta diopienne de l’Etat Fédéral Africain incluant pleinement l’Afrique du Nord, relocalisation de l’œkoumène des Anous dans l’Arabie Pétrée, correction ethnique de l’origine sabéenne des Jectanides, distribution historique plus juste des responsabilités dans la traite orientale entres Arabes, Turcs islamisés, Perses islamisés et Romains islamisés, rétablissement de la vérité historique de la négritude des Khalis Arab (les Arab al-Ariba, les Arabes Originels), affirmation du caractère purement négritique des Sémites, reconnaissance objective de l’origine intégralement africaine des religions révélées dites abrahamiques, historisation des enseignements de Séankh sur la civilisation de l’Atlantide, etc.

Dans tous ces débats la malheureuse Ecole Afrocentrique s’est montrée incapable de défendre argumentativement ses positions réactionnaires et négrophobes héritées de la propagande sioniste, africaniste. Elle est alors apparue aux yeux du grand public comme le défenseur farouche des violeurs des valeurs africaines, comme le laquais de l’africanisme putréfié, en plus de présenter une mauvaise foi abyssale difficilement camouflable. »

La question du Peuple Anou, concerne bien sûr le peuplement de la vallée du Nil. C’est une question que nous avions débattue dans un débat antérieur avec l’aliéné de service, mais il n’en a rien retenu et il nous ressort aujourd’hui invariablement ce que son cerveau a bien voulu retenir.

II-LES ANOUS

Pour C. A DIOP l’origine des Anous est liée à la problématique du peuplement de la vallée du Nil. Il s’agit pour lui du plus ancien peuple noir attesté dans la vallée du Nil. Le nom de cette ethnie se retrouve ainsi sur les inscriptions de la fin du IVè millénaire. Ils sont représentés avec des attributs qui les caractérisent comme des chefs. D’après Petrie, TERA NETER et le Roi SCORPION appartiendraient à cette ethnie qui adorait les dieux MINet SETH.

Où étaient localisés les membres de cette ethnie ? C.A DIOP nous le dit clairement : au Nord et à l’Est de vallée du Nil. Mais d’abord et avant tout dans le sud de la vallée et en NUBIE (cf. Histoire Générale de l’Afrique (HGA)Tome II-pp45-46). Il ajoute que leur nom se rencontrait aussi en Libye et au Sinaï. Il souligne enfin :

« Quant aux Egyptiens du Sud, nous possédons le document le plus important quiles concerne, le portrait d’un chef, Tera-Neter, moulé grossièrement en relief dans une faïence de couleur verte, trouvé dans le tout premier temple d’Abydos. Précédant son nom, son adresse est donnée sur la plus ancienne des cartes de visite, “Palais d’Anu dans la cité Hemen, Tera-Neter” ; Hemen était le nom du dieu du Tuphium. Herment, sur le côté opposé, était l’emplacement de Anu du sud, Anu Menti. L’endroit suivant, au sud, est Aunti (Gebeleyn) et au-delà de ce lieu, Aunyt-Seni (Esneh). » Amelineau donne dans l’ordre géographique les villes fortifiées bâties dans toute la vallée du Nil par les Noirs Anou. » (HGA, T2-p46)

-ANT : (Esneh)

– ANT : « On » du sud (aujourd’hui Hermonthis)

-DENDERAH où naquit Isis d’après la tradition

-Une ville appelée « ON » dans le nome de Tinis

-« ON » du nord, la célèbre Héliopolis.

L’ancêtre commun de ces Anou établis le long du Nil était Ani ou An, nom déterminé par le bois (khet) et qui, dès les plus anciens textes du Livre des mortsest donné au dieu Osiris. Le dieu Ani a pour femme la déesse Anet qui est aussi sa soeur, comme Isis est la soeur d’Osiris.

C.A DIOP ajoute encore à propos d’Osiris :

L’identité de ce dieu An avec Osiris a été démontrée par Pleyte . En effet, rappelons que Osiris est aussi surnommé 1’Anou : « Osiris Ani »…   Les tribus Anouak actuelles du Haut-Nil sont-elles apparentées aux anciens Anou ? Les recherches futures permettront de répondre à la question.

III-ETHNOGRAPHIE DE LA VALLEE DU NIL D’APRES C.ADIOP

D’après SHABAZZ, depuis la Haute Antiquité, les Sémites : Hébreux et Arabes (notamment) étaient Noirs. Nous avions détruit cet argument en expliquant que les Sémites étaient une ethnie métisse. Mais dans sa volonté d’établir une hiérarchie entre Arabes et Africains, il veut montrer que si les premiers Arabes étaient Noirs, ils seraient aussi les premiers à avoir peuplé la vallée du Nil, ce qu’il est incapable de démontrer.

Son argumentation ici, est d’affirmer que le berceau des ANOUS était l’Arabie Petrée, c’est-à-dire en gros la région de la péninsule  du Sinaï dont la pointe donne sur la Mer Rouge. Alors que cette ethnie qui peuplait la vallée du Nil était présente non seulement dans le Nord certes, mais aussi dans  le Sud de la Vallée, et aussi en NUBIE, comme on vient de le voir. En fait son vrai berceau est la Vallée du Nil et plus précisément la Haute Vallée du Nil, c’est-à-dire l’extrême Sud  de la Vallée. Car pour C.A DIOP, la logique du peuplement de la vallée  situe le point de départ de cette dynamique dans la région des Grands Lacs aux pieds des Monts de la Lune, au cœur de l’Afrique. Depuis la Préhistoire les Hommes ont suivi ce vrai boulevard que constitue la vallée du Nil pour sortir de l’Afrique. Et certains se sont établis dans la vallée du Nil. Il n’y a que l’esprit aliéné de SHABAZZ qui peut attribuer aux Nègres établis dans le Nord de l’Egypte ou dans une région voisine du Nord, un berceau à l’extérieur à l’Afrique, alors qu’ils appartiennent à la même ethnie des ANOUS, que ceux qui sont implantés en NUBIE.

IV- LES SEMITES

Quelle était la vraie condition des Sémites dans la vallée du Nil à l’époque Prédynastique qui nous intéresse et d’après C.A DIOP ? Ici encore le Père de l’Afrocentricité est limpide.

« Il ressort de ce qui précède que les représentations humaines de la protohistoire et de la période dynastique même ne correspondent nullement à l’idée que les anthropologues occidentaux aiment à se faire de la race égyptienne. Partout où le type racial autochtone est rendu avec tant soit peu de netteté, il apparaît négroïde. Nulle part, les éléments indo-européens et Sémites ne sont représentés, même comme simples citoyens jouissant de leur liberté, à plus forte raison sous les traits d’un chef local quelconque, mais invariablement comme des étrangers soumis. Les rares spécimens que l’on rencontre sont toujours figurés sous les traits de captifs, les mains liées derrière le dos, ou en position de crapaudine. Une figure protodynastique représente un captif indo-européen à genoux, les mains serrées contre le corps et portant une longue tresse. Les caractéristiques de l’objet montrent qu’il servait de pied de meuble et représentait une race vaincue. Souvent la représentation est volontairement grotesque comme c’est le cas pour d’autres figures protodynastiques montrant des individus aux cheveux tressés en forme de « queue de cochon », les « pigtail » de Petrie. »(HGA,T2- p48)

Il ajoute encore pour bien préciser qu’il n’y avait aucune confusion dans sa tête entre les Nègres et les Sémites :

« L’époque dynastique a livré également des documents (voir p. 50) montrant des prisonniers indo-européens et Sémites. En revanche, les traits typiquement négroïdes des pharaons Narmer, Ire dynastie, le fondateur même de la lignée des pharaons, Djeser, IIIe dynastie (avec lui tous les éléments technologiques de la civilisation égyptienne étaient déjà en place), Chéops, le constructeur même de la grande pyramide (type camerounais), Mentouhotep, le fondateur de la XIe dynastie (teint noir foncé)  Sésostris, Ier, la reine Ahmosis Nefertari et Aménophis Ier montrent que toutes les classes de la société égyptienne appartenaient à la même race noire ». (HGA T2-p49)

V-GENETIQUE DE LA POPULATION DE LA VALLEE DU NIL

Nous terminerons cette présentation de la problématique du peuplement de la vallée du Nil par des éléments de génétique. Ici encore C.A DIOP affirme :

« Il est remarquable que même les Egyptiens d’aujourd’hui, surtout ceux de la Haute-Egypte, appartiennent au même groupe B que les populations d’Afrique occidentale sur l’océan Atlantique et non au groupe A2 caractéristique de la race blanche avant tout métissage. Il serait intéressant d’étudier l’importance du groupe A2 sur les momies égyptiennes puisque les techniques actuelles permettent de le faire ».(HGA, T2-p50)

En conclusion, SHABAZZ a essayé de nous faire croire qu’il tenait son argumentation sur le peuplement de la vallée du Nil de C.A DIOP lui-même. Or, comme nous venons de le voir la position de C A DIOP sur les ANOUS et sur le phénotype des Sémites est diamétralement opposée aux inepties qu’il essaie de faire avaler à sa secte.

Il croit qu’il suffit d’affirmer les choses, comme dans la pensée magique, pour qu’elle deviennent réelles, ainsi espère t-il que sa secte serait une école prestigieuse alors que l’école afrocentriste dont le fondateur pour l’Afrique contemporaine est C.A DIOP lui-même serait déclinante. On a le droit de rêver, même les yeux ouverts. En fait ce sont des incantations, la secte des SHABAZZIENS  espère arrêter la construction de la société maâtocratique et la sanctuarisation du sol kamite par des imprécations. Nous sommes conscients que pour recouvrer notre souveraineté totale sur nous-mêmes et sur notre sol, il faudra se battre, si nécessaire jusqu’à la mort. Mais une chose est sûre, nous ne laisserons plus jamais une force hostile s’implanter en Afrique et exercer sur les Kamites la moindre domination qu’elle soit physique ou mentale.

Cela passe par la construction d’un Etat Fédéral d’Afrique Noire.

 

VIE-FORCE-SANTE.

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